Le bridge dentaire en deux points

Le bridge permet de remplacer une dent absente sans creuser la gencive (contrairement à l’implant dentaire). En revanche, les deux dents adjacentes devront être taillées pour pouvoir servir de support à son installation. Explications.

Bridge dentaire : comment se présente-t-il ?

Le bridge est une prothèse dentaire fixe qui se présente comme une succession de couronnes dentaires, collées les unes à la suite des autres. Il remplace une dent au minimum et compte, dans ce cas, trois couronnes (une pour remplacer la dent absente, et deux de chaque côté, qui seront posées sur les dents adjacentes, servant ainsi de supports d’ancrage). Le bridge peut également remplacer plusieurs dents absentes (le nombre de couronnes est alors plus important).

L’inconvénient du bridge est que pour permettre sa pose, les dents adjacentes seront sacrifiées. On parle de « dents piliers ». Ces dents seront taillées, et parfois même dévitalisées… A moins de faire le choix du bridge collé. Dans ce cas, la couronne qui remplace la dent absente est munie d’ailettes métalliques qui seront collées sur la face intérieure des dents voisines, les laissant intactes.

Lorsqu’il n’y a pas de dents adjacentes, il faudra alors monter le bridge sur implants. Les couronnes situées au niveau des deux extrémités prendront appui sur des implants dentaires insérés dans l’os de la mâchoire.

Bridge dentaire : quels sont ses avantages ?

Même si, dans la plupart des cas, les dents adjacentes sont taillées, la pose d’un bridge reste moins invasive que celle des implants, surtout lorsque plusieurs dents doivent être remplacées.

Autre avantage, le bridge est moins cher que les implants dentaires. Son prix s’étale de 700 à 2500 euros environ. Il est déjà partiellement remboursé par l’assurance maladie (et, en complément, par certaines mutuelles complémentaires). Mais à compter de 2020, certains bridges feront l’objet d’un remboursement à 100% !