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Des protocoles contre les douleurs post-opératoires

Les douleurs dentaires en effraient plus d’un. A l’approche d’un rendez-vous pour un tout petit soin, comme un détartrage ou le traitement d’une carie, certains patients ont déjà des sueurs froides. Que penser du stress qui les envahit avant de subir un acte de chirurgie dentaire (greffe osseuse, pose d’implants dentaires…), dont les suites peuvent être extrêmement douloureuses ? Pas de panique. Des protocoles antalgiques sont là pour soulager les douleurs post-opératoires.

 

Une douleur à mesurer

Deux patients ayant subi la même opération ne ressentiront pas la même douleur, c’est un fait. Chaque patient dispose de sa propre sensibilité, et d’un seuil de résistance à la douleur qui lui est propre. Ainsi, à l’issue de l’intervention, le dentiste tentera d’évaluer le ressenti de la personne en lui demandant de chiffrer sa douleur, sur une échelle allant par exemple de 1 à 10 (1 représentant une douleur tout-à-fait supportable, et 10, une douleur intolérable).

En parallèle, avant de choisir le traitement adéquat, le dentiste étudiera le dossier du patient : son terrain, ses intolérances ou allergies éventuelles, ses antécédents, etc.

 

Un protocole à suivre

Une fois ces étapes effectuées, le dentiste optera pour le protocole qui lui semble adapté. La Haute Autorité de Santé recommande trois types de prescriptions, en fonction de la douleur ressentie par le patient :

  • Lorsque la douleur ressentie est faible, elle recommande la prescription de paracétamol, avec une posologie qui s’adaptera au poids du patient et qui n’excédera pas 4g par jour.
  • Lorsque la douleur ressentie est modérée à intense, la HAS recommande la prescription d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), ou de tramadol. Si nécessaire, l’association tramadol / paracétamol ou codéine / paracétamol peut être une alternative.
  • Lorsque la douleur ressentie résiste à ces deux protocoles, il convient d’en rechercher les causes en procédant à des examens. En parallèle, le patient pourra se voir prescrire un AINS associé à du paracétamol codéiné ou à du tramadol, ou encore un opioïde.
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