Implant dentaire : une greffe est parfois nécessaire
Vous avez fait le choix de la prothèse haut-de-gamme : l’implant dentaire. Constitué d’un cylindre en titane inséré dans l’os de la mâchoire, il fait office de racine dentaire, et sert de point d’ancrage à la couronne qui remplace la dent dans sa partie visible.
Mais pour pouvoir poser l’implant et garantir son bon maintien dans le temps, encore faut-il que l’os qui l’accueille soit suffisamment dense et de bonne qualité. Sans cela, une greffe est nécessaire.
Pourquoi une greffe ?
Vous souhaitez vous faire poser un implant dentaire, mais l’os de votre mâchoire est très fin ? Ce petit défaut peut aller jusqu’à mettre en péril l’opération elle-même, faute de place pour accueillir l’implant. Dans le meilleur des cas, il compromet le succès de l’implant et sa longévité, lorsque celui-ci peut être posé mais qu’il ne sera pas suffisamment bien ancré pour résister à la pression de la mastication.
Le cas d’un os trop fin est fréquent chez les patients qui ont souffert d’une maladie parodontale et dont la mâchoire s’est résorbée. Il peut aussi naître à la suite de la chute d’une dent, quand la partie édentée de la mâchoire, devenue inactive au cours de la mastication, a fini par se résorber.
Il faut alors envisager une greffe. Celle-ci coûte 600 à 5000 euros selon les cas et n’est pas remboursée par l’assurance maladie.
Quel os pour la greffe ?
L’origine du greffon varie selon les cas.
Lorsqu’il est prélevé sur le patient, on parle de greffe autogène. Le greffon peut provenir de différents endroits du corps : mandibule, tibia, hanche, crâne… Le choix se fait en tenant compte, notamment, de la quantité d’os à prélever, de l’âge du patient, de son budget, de son désir…
Lorsque le greffon est prélevé sur un autre patient, on parle de greffe allogène.
Il est qualifié de xénogène quand il provient d’un animal, et d’alloplastique, lorsqu’il est synthétique.
Pour fixer le greffon dans l’os de la mâchoire, le praticien utilise une vis d’ostéosynthèse. L’implant dentaire est parfois posé dans le même temps. Dans le cas contraire, le praticien attendra que la plaie ait cicatrisé – soit plusieurs mois – avant de la rouvrir et d’insérer l’implant.